Caroline a débuté son activité il y a un an. Elle partage son expérience de Consultante en recherche et développement agroalimentaire.
Son activité d’Ingénieure en indépendante est riche d’enseignements. Elle dévoile ses réussites et ses projets mais également ses interrogations.
Tu vas découvrir comment sa curiosité scientifique et ses valeurs se traduisent aujourd’hui dans son travail au quotidien. Son choix du portage salarial ouvrira de nouvelles pistes à ceux qui hésitent à se lancer.
Retrouve l’intégralité de l’interview en vidéo. Elle détaille son parcours d’entrepreneuse, son métier, ses clients, ses actions de prospection et ses conseils.
Caroline souhaitait partager son expérience avec des entreprises de différents domaines. Elle nourrit sa curiosité scientifique en accompagnant les entreprises dans la création de nouveaux produits.
Son métier d’Ingénieur agroalimentaire en freelance
Intellectuellement, mon travail me nourrit au quotidien. Je me consacre à des tâches scientifiques qui me passionnent sans toutes les réunions et procédures. Je ne fais que ce qui me plaît à savoir la recherche et développement agroalimentaire : résoudre des problèmes, découvrir des interactions process-produit, essayer de trouver la meilleure solution pour produire un nouvel aliment qui réponde à la fois à des critères de dégustation et de production en usine.
Je pense que l’honnêteté intellectuelle, l’éthique sont des valeurs importantes en tant qu’ingénieur agroalimentaire.
Je suis alignée avec ce que je pense et ce que je mange. Nous avons cette responsabilité de nourrir les hommes avec des produits que je choisis personnellement pour me nourrir.
Il y a toujours des défis technologiques et cela me passionne. Il faut avouer que lorsque l’on trouve quelque chose, alors que l’on ne s’y attendait pas, c’est assez grisant.
Nous sommes des apporteurs de solutions enrichis par une culture scientifique de différents domaines.
Je vais de l’artisan jusqu’à la grande usine. Les profils de mes clients sont très variés et c’est ce que j’aime :
– des grands groupes qui fabriquent des produits en grande série
– des groupes intermédiaires de moins de 50 salariés qui n’ont pas de R&D avec des produits à diffusion plus régionale
– des artisans avec une problématique en général très ciblée et très court terme
Les entreprises n’ont pas forcément l’expertise technique en interne. Les PME disposent ainsi de compétences spécifiques sur une période donnée.
J’interviens également ponctuellement lors d’un accroissement d’activité. Cela permet aux entreprises d’absorber une charge de travail plus conséquente.
Mon profil est très marqué meunier, céréalier, boulangerie et biscuiterie. Je souhaite sortir des petites cases où l’on nous range parfois en France. J’aimerais intervenir dans différents domaines comme le végétal, le produit laitier, la transformation des fruits et légumineux et élargir mon périmètre d’intervention.
Caroline partage son temps entre la prospection, la formulation théorique et en missions chez ses clients.
Son organisation
Dans la recherche et développement en alimentaire il y a plusieurs phases. On va partir du laboratoire, puis l’essai pilote et ensuite l’essai industriel. C’est un équilibre entre du télétravail et une partie terrain pour la concrétisation du produit.
Quand je fais ma veille sur les nouveaux ingrédients ou formule des choses de manière théorique pour mes clients, je peux être au bureau.
Cela peut m’arriver de formuler quelques maquettes dans ma cuisine qui se transforme en laboratoire mais ce n’est pas le but. En général, mes clients ont un petit atelier pour faire des prototypes.
Je peux les accompagner dans la réalisation des recettes mais généralement je travaille de concert avec une personne de leur équipe.
Je me rends aussi chez les clients pour faire les dégustations des produits que l’on formule.
Je m’organise en mode projet. Dans une semaine, je peux traiter quatre clients différents.
Je travaille en permanence avec une mosaïque de clients qui ont un état d’avancement différent dans leurs projets. En R&D, nous ne pouvons pas dire à quelle date nous allons trouver la formule. Nous pouvons arriver très vite au résultat attendu et la mission est remplie. D’autres sujets sont un peu plus longs.
Caroline exerce en indépendante sous un statut de portage salarial. Techniquement, elle est salariée de l’entreprise de portage. Celle-ci s’occupe de la partie administrative comme le bulletin de salaire et la facturation des clients. Caroline se concentre sur son métier et la prospection de clients.
Son choix du portage salarial
J’avais entendu parler du portage salarial mais je ne connaissais pas forcément bien ce statut. Une fois que l’on m’a montré son fonctionnement, je me suis dit que c’était une très bonne première étape pour commencer.
Je me suis posé mille questions les premiers jours. Je pense que nous sommes tous passés par là. La première étape, pour moi, a été le changement de posture pour passer de salarié à indépendante. J’ai eu la chance d’être accompagnée par ma société de portage.
Les ingénieurs n’ont pas forcément un bagage commercial pour naviguer en tant qu’indépendant. Au départ, je me suis appuyée sur les formations proposées pour être mon propre commercial.
Le portage m’apporte des solutions clés en main. J’ai une carte de visite avec le logo de la société de portage. Il y a également des événements organisés pour partager et qui créent un réseau d’entraide. J’ai l’opportunité d’avoir un site directement hébergé par une solution qu’ils proposent.
Tu peux retrouver Caroline sur LinkeIn ou découvrir l’interview en entier pendant laquelle elle parle de sa prospection et sa promotion.
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Je partage mes apprentissages et mes expériences depuis 2017 avec + de 100 tutoriels et ressources.
Tu devrais trouver ton bonheur pour créer ta marque, construire ton site puis le faire grandir et développer ton entreprise sur pour pas un rond.
Jean
